De 110 000 € à 260 000 € : le coût du reste à charge pour la commune a doublé.
Le projet de l'espace festif, présenté initialement pour un coût de 520 000 € et un reste à charge communal de 110 000 €, se termine finalement à 930 000 € avec un reste à charge de 260 000 €., soit plus du double de ce qui était prévu. Résultat : 150 000 € de perdus pour les contribuables loriolais.
Une consultation citoyenne au point mort
La concertation avec les utilisateurs ? Inexistante.
Le plancher a disparu, pas de sono, pas de rideaux. L'école de musique ne peut pas l'utiliser cette salle à l’acoustique médiocre et sans local de stockage. Aucune installation d'énergies renouvelables ou de récupération d'eau (pour un bâtiment situé au beau milieu d’un parc, avouez que c’est incompréhensible).
Difficile de faire un « espace festif » quand les premiers concernés n'ont pas été consultés.
Une gestion de chantier qui interroge
Outre le coût exorbitant, le suivi des travaux pose question. Les nombreuses erreurs sont, selon les propres mots des élus majoritaires, à attribuer à un maître d'œuvre « pas très compétent ».
Mais qui a choisi le maître d’œuvre si ce n’est la municipalité ?
Quand dans un projet comme celui-là, le coût du reste à charge pour la commune double et que les travaux s’enlisent et durent plus de deux ans, la solution n’est pas de rester passif et d’accuser le maître d’œuvre.
Aujourd’hui, l'espace festif est là. Utilisable, certes. Mais à quel prix ? Prés d’1 million d’euros d’argent public !!! Rendez vous compte !!!
Une question simple : comment éviter que cela se reproduise ?
Réponse simple : plus de transparence, plus de consultation, et un suivi rigoureux des chantiers.