Bonjour à toutes et à tous,
Le Conseil municipal du 7 avril dernier portait essentiellement sur le budget, et le constat pour nous est clair.
Les promesses électorales et l’absence de débat au Conseil municipal sur la question de la solidarité par l’impôt orientent toujours plus la politique de la ville vers une politique d’utilisateur payeur qui nous mène vers une dégradation nette du service public.
Prenons un exemple concret : le centre aéré sera désormais ouvert trois semaines supplémentaires, c’est une très bonne nouvelle pour les parents qui en font la demande depuis de nombreuses années, une amélioration du service rendu à la population et un point positif pour la commune qui lui donne de l’attractivité. Seulement, voilà, la municipalité a fait le choix par la voix de M. le maire, qui « ne souhaite pas faire supporter à la collectivité les dépenses engendrées par cette nouvelle offre », de soit financer ce service par une hausse du tarif qui pourra conduire certains parents à payer jusqu’à 450€ supplémentaire par enfant et par an, soit annuler l’ouverture de ces 3 semaines, soit imposer un quotas d’enfants (les plus chanceux au moment de l’inscription auront une place, les autres ???). Cette décision sera prise au prochain Conseil municipal et sera en plus accompagnée d’une diminution de 9 000€ du budget de fonctionnement du centre aéré.
En résumé, pas d’augmentation des taux d’imposition communaux, mais si votre enfant va au périscolaire, ce seront plus 20 à 30€, à la cantine plus 30 à 40€ et au centre aéré potentiellement jusqu’à plus 450€.
Cela fait plusieurs années que nous tirons la sonnette d’alarme en disant qu’un jour la marche sera trop haute et trop coûteuse à franchir, et nous voyons aujourd’hui avec de telles hausses de tarifs que nous sommes maintenant au pied du mur.
M. le maire a déclaré lors du dernier Conseil municipal : « il faut du courage pour ne pas augmenter les impôts ». Et c’est vrai qu’il en faudra du courage pour expliquer aux parents d’élèves ces hausses « sensibles » du coût des services publics… Que par souci d’économie les agents des services municipaux ne seront plus remplacés en cas d’arrêt et que les services qu’ils rendent aux habitants seront au mieux reportés au pire non rendus… Que l’enveloppe globale de subventions destinées aux associations a diminué de 8 000€ et qu’une quinzaine d’associations vont voir leurs subventions diminuer… Etc...
Nous pensons que le courage serait en réalité d’ouvrir le débat sur les impôts, l’idée n’étant pas de les augmenter à tout prix s’il y a d’autres solutions profitables pour tous, mais de considérer qu’il s’agit d’un levier utile pour la communauté quand il ne sert pas uniquement à se faire réélire.
N’hésitez pas à nous contacter, à venir nous rencontrer pour discuter de tout cela, et nous soumettre vos idées.