« Loriol, ville où Marine le Pen arrive devant le candidat républicain, y compris au 2ème tour.
Mais Loriol, ville véritablement raciste et fasciste ?
Si nous étions sur un vote municipal cela donnerait 22 conseillers municipaux du rassemblement national et 7 à partager entre nos belles droites et gauches. J’ai toujours su où étaient nos vrais ennemis quitte à passer pour un original dans ma manière de faire de la politique et servir la cité. Et c’est la raison de mon coup de gueule.
Continuons à ne pas entendre les messages de nos électeurs. Et à rechercher les responsabilités chez les autres.
Continuons à défendre des partis qui ne retiennent que 5% des votes plutôt que des valeurs
Continuons donc à nous retrancher derrière nos petites étiquettes et à chercher entre nous nos éventuelles faiblesses ou fautes, renforçant dans leurs convictions nos électeurs en leur montrant nos pitoyables échanges
Continuons à nous considérer entre nous comme ennemis potentiels, à cacher nos éventuelles petites erreurs ou faiblesses plutôt que de mutualiser nos compétences puisque nous n’avons toujours rien compris.
Continuons à faire de la politique comme avant, mais remarquons que c’est sans nos électeurs ce qui est gênant
Continuons à ne pas nous faire confiance et à montrer à nos électeurs qu’ils ont raison
Continuons à essayer de protéger aveuglément nos maigres acquis individuels puisque nous n’avons toujours rien compris.
Le message national de dimanche passé est pour moi le dernier avertissement. Il n’est pas complètement déconnecté des situations locales. Mais continuons quand même.
Jusqu’au jour où l’arc républicain sera une obligation car nous serons tous dans l’opposition municipale. Mais personnellement j’aurai arrêté avant car je vais finir par prendre une crampe à force de tendre la main et surtout je ne veux pas faire partie de ceux qui auront amené aveuglément cette situation.
J’exagère ? Peut-être… Mais dans ce cas nous ne faisons sans doute pas partie du paysage politique. Et bien sûr ce résultat n’est que le résultat de nos « vrais » hommes politiques. Alors cramponnons nous à nos petites situations en attendant. Continuons donc puisque nous n’avons rien compris mais avons forcément raison.
N’imaginons donc pas résoudre le problème en campant sur nos positions, à l’image de nos partis traditionnels moribonds. Reconstruisons ensemble, en commençant par comprendre ce qui a poussé nos électeurs à voter Le Pen, alors que, vous serez certainement d’accord, ils ne sont ni fascistes ni racistes. »
Claude Falligan et le groupe minoritaire " Décidons Loriol"